(Encadrant : Etienne Goudal (GRDF))
Après quelques expériences peu concluantes dans les années 1980 et 1990, le développement du biogaz a véritablement démarré dans différents pays européens au tournant des années 2000, avec en tête l’Allemagne. En France, le développement s’est véritablement accéléré depuis les années 2015-2018.
Dans le contexte actuel marqué par la multiplication de crises (alimentaire, énergétique, sociale, sanitaire, conflit Russo-Ukrainien, etc.), il devient primordial d’avoir une approche holistique des problématiques de façon à garantir qu’une solution ne créera pas d’autres problèmes majeurs quelques années plus tard. Si le mix énergétique de demain sera nécessairement plus électrifié, la place des autres énergies renouvelable doit également être intégrée, comme le rappelle l’Agence Internationale de l’Energie[^1] dans ses publications annuelles.
A cet égard, l’Union Européenne, dans son plan RePowerEU[^2], revoit de façon ambitieuse le développement de toutes les énergies renouvelables, et fixe un objectif de production de biogaz de 35 milliards de m3 d’ici 2030.
En analysant les différentes sources de données (AIE, EBA, ADEME en France, etc.), les publications académiques mais aussi en ayant un regard critique sur l’actualité du sujet, il est attendu des étudiants une analyse sur la place effective que peut prendre le biogaz, son rôle dans la transition énergétique mais plus globalement dans la transition sociétale à laquelle nous sommes confrontés.
World Energy Outlook 2021 – Analysis - IEA
REPowerEU affordable, secure and sustainable energy for Europe European Commission(europa.eu)