(Encadrants : Thomas Gibon, Luxembourg Institute of Science and Technology, Robin Girard, Mines ParisTech)
Ce sujet s’articule avec le sujet 17.
Les méthodes de calcul reposant sur les tables d’entrées-sorties (TES) multirégionales (MRIO) sont capables de générer des estimations d’empreinte carbone à l’échelle de pays ou secteurs de l’économie. Puisqu’elles sont construites à partir de données de différentes sources (ou classifications différentes de pays en pays), ces TES sont en revanche relativement agrégées.
Chaque méthode (inventaire sur le territoire, empreinte carbone incluant les échanges internationaux) a ses avantages et inconvénients. Le premier but de ce mini-projet est de comprendre quelles sont les principales raisons qui poussent à choisir une méthode ou l’autre. Ensuite, dans le cas de l’empreinte carbone, il sera proposé de comparer les différentes approches (multirégionale, nationale avec hypothèse de “mirroring economy”, différents périmètres de GES, …) et d’expliquer les différences entre, par exemple, les résultats de la base EXIOBASE (calculés dans le sujet 17) et les calculs effectués par le SDES s’appuyant sur les tables entrées-sorties Eurostat et les données d’émissions NAMEA.
En conclusion, une synthèse présentera les principales limites de l’approche “empreinte”, et les pistes d’amélioration possibles pour les tables entrées-sorties multirégionales et nationales.
https://www.citepa.org/wp-content/uploads/3.1-Approche-empreinte-et-inventaire.pdf
Groupe du sujet 17