(Encadrants : Philippe Blanc, Rodrigo Amaro e Silva, Romain Besseau)
La loi n° 2017-227 du 24 février 201731 (décret d’application en avril 2017) a mis en place des mesures en faveur de l'autoconsommation en distinguant les autoconsommations individuelles et collectives. Dans les deux cas, le compteur communicant (Linky) est central. L’autoconsommation collective, limitée à un rayon de 1 km, peut être étendue sur un rayon de 10 km en zone rurale, repose sur le principe d’une autoconsommation virtuelle de répartition de la production entre un ou plusieurs consommateurs proches.
Ainsi, un consommateur résidentiel ou professionnel peut se doter d’une installation PV en toiture et vendre une partie de l’énergie produite en auto-consommation collective et/ou personnelle et vendre l’éventuel surplus “à la grille”.
La capacité à auto-consommer l’énergie PV est alors déterminée par l’adéquation temporelle entre la production d’énergie PV et la consommation locale et concomitante de cette énergie.
L’objectif de ce projet est d’évaluer, du point de vue économique mais aussi environnemental, l’intérêt de l’autoconsommation collective d’énergie PV.
Pour cela, l’outil open source Calliope sous python sera utilisé avec des données de production PV et de consommations électriques en urbain, dans un rayon de 1 km afin de permettre de :
De caractériser les profils de consommation et de production PV
De modéliser l’auto-consommation collective PV en urbain ;
D’explorer le potentiel d’auto-consommation collective PV en fonction de plusieurs paramètres et configurations ;
Une méthodologie simplifiée d’Analyse de Cycle de Vie (ACV) sera aussi mise en oeuvre pour évaluer les impacts environnementaux de cette autoconsommation PV collective.
romain.besseau\@mines-paristech.fr philippe.blanc\@mines-paristech.fr