(Encadrant : Valérie Roy)
La voiture a façonné nos villes et en a accaparé peu à peu tout l’espace. Entre infrastructures routières et stationnement, la voiture occupe plus de place que nos logements. Ses défauts sont multiples : nuisance sonore, dégradation de la qualité de l’air, cause d’accident et de stress, pollution visuelle, ruissellement des eaux de pluie… Mais on oublie parfois son plus grand inconvénient : elle a confisqué notre espace vital, elle l’a goudronné et nous a confiné dans de petites bandes étroites et parfois inexistantes de trottoir. Sans parler des modes de transport doux qu’elle tolère difficilement sur son territoire.
Ce projet a pour objectif de préciser l’emprise des véhicules personnels sur l’espace urbain (une extension aux régions est possible). Il s’agira dans un premier temps de réaliser une étude bibliographique sur le sujet pour recenser les différentes analyses, publications existantes. Ensuite, l’ensemble des données publiques permettant d’évaluer cette emprise (fichiers des immatriculations, des constructeurs…) mais aussi les données issues d’images (google map…) ou de toute autre source de données géographiques (par exemple la [https://fr.wikipedia.org/wiki/BD_TOPO]{.underline}) sera recensé. Les collectivités territoriales, les villes, les départements, les métropoles, les régions… ne sont pas tous égaux dans la diffusion de leurs données. Il faudra donc choisir les zones géographiques d’étude en fonction de la disponibilité de ces données (l’état des lieux des données disponibles pour mener à bien cette étude fera partie des résultats de ce projet). Pour les zones d’étude retenues, le projet devra préciser et quantifier l’emprise des véhicules sur les villes.