(Encadrant : Damien Goetz)
Avec le développement des nouvelles énergies renouvelables, dont la production est variable et intermittente, la transition énergétique va induire une forte demande en capacités de stockage d’énergie, dont des capacités de stockage électrochimique, susceptibles de mobiliser du cobalt. Ce phénomène sera très largement amplifié par la transition écologique, et l’abandon progressif des moteurs thermiques au profit de la mobilité électrique et des stockages d’énergie associés. Enfin, les deux phénomènes impliquent des solutions technologiques qui font appel à des aimants de haute capacité, dont des aimants de terres rares, dont certaines formules comprennent à nouveau du cobalt.
Cette demande nouvelle de cobalt, dont le potentiel de croissance est important, vient s’ajouter aux usages historiques de ce métal (aciers spéciaux…), dont le marché mondial présente des caractéristiques fortes. Le cobalt est en effet essentiellement produit sous forme de sous-produits d’autres métaux (Cu, Ni), et ses ressources mondiales, ainsi que sa production primaire, sont concentrées sur un nombre limité de pays.
Le mini-projet aura pour objectif d’évaluer les besoins potentiels en cobalt, et la capacité de l’industrie à répondre à ces besoins, à partir de la production minière primaire mondiale, et à partir des capacités de recyclage. Il devra également préciser la sensibilité des résultats obtenus par rapport aux principaux paramètres (hypothèses de demande future, alternatives de substitution métal, alternatives de substitutions technologiques,…). Enfin, au-delà des aspects « techniques », les enjeux sociétaux, environnementaux et géopolitiques de la production de cobalt devront également être examinés.
Contacts : vincent.lagneau\@mines-paristech.fr, damien.goetz\@mines-paristech.fr